Allez, au lit mon petit
Connaissez-vous cette problématique où, votre enfant, a une sainte horreur de son lit à barreaux. Où dès que vous le posez délicatement dans son lit, votre enfant a comme une crise incontrôlable, alors que vous, vous êtes fatigué (e) de votre journée et n'avez qu'une hâte, c'est qu'il (elle) dorme. Hein, c'est dur dur quand même...Alors, vous demandez à Pierre, à Paul et leur amis Jacques, comment faire, quel remède miracle peuvent-ils vous proposer pour parvenir à cet objectif ? Mais, malgré les conseils bienveillants, vous vous rendez compte très vite que rien n'y fait..
Alors, pour ma part, un jour, en ayant un peu marre de me prendre des coups de pieds sur la tête, j'ai décidé de franchir le pas, ce pas de "je ne lâche rien, cette fois, ce soir, c'est le grand soir, je ne céderai pas".
J'avais passé une journée sympa. J'étais dans de bonnes conditions, pleine d'ondes positives à communiquer à ma fille, mais aussi, pleine de détermination.
Il était environ 20H.
20H00, dans ma tête, ça a toujours été l'heure des enfants. Je lui ai donc confirmé ce que je lui avait expliqué plus tôt dans la journée, à savoir que maman allait la coucher dans son lit à barreaux parce que c'était son espace à elle, son cocon et qu'en plus, avec les barreaux, elle était en sécurité.
Elle n'a évidemment pas apprécié, évidemment, j'étais une mauvaise mère et évidemment elle a pleuré.
J'ai sorti le grand jeu, j'ai tout fait : le livre, son livre préféré de Peppa Pig fête Noel, le doudou, les jouets, des choses pour la distraire. Attention, elle a déjà deux ans, mais on sait que le lit d'un bébé ne doit rien contenir du tout, ni même de tour de lit, ni coussin etc...
Elle a fini par céder, elle s'est endormie. Elle s'est réveillée dans la nuit, on a fait un bibi, mais elle l'a bu toujours dans son lit, tranquillement, et s'est rendormie.
Le lendemain matin, c'était la cérémonie des médailles des JO ! elle l'avait fait ! comme une grande ! dormir dans son lit à barreaux !! bon, certes, avec des pleurs, mais elle était restée jusqu'au lendemain matin dans son lit !
Tenir bon les jours qui suivent ..
Le lendemain, je me suis dit qu'il fallait que je continue ce petit rituel, que je lise le livre de Peppa Pig fête Noël de façon très exagérée, très sur jouée, avec une implication très forte dans l'histoire. Je faisais de grands gestes, je portais le sapin sur mon dos, comme papa pig, je faisais des groins, je faisais la voix de Peppa pig, la voix du père Noel, je devenais un peu schizophrène , mais, c'était pour la bonne cause et rien n'allait altérer ma détermination.
Donc, pour cette 2eme nuit, il y eut moins de pleurs et ça a été très agréable.
La 3eme nuit, c'était vraiment une victoire incontestable, car, elle avait elle-même voulu aller se coucher dans son lit, dans son espace nuit, son univers.
Voilà, on peut dire que le couchage dans le lit parental, c'est du passé.
La moral de l'histoire, c'est qu'il faut tenir bon, sans se mettre de pression.
N'hésitez pas à laisser un commentaire, à partager votre expérience de maman et de papa sur le blog.
Par Carole Proietto
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