Octobre Rose : Un mois de sensibilisation au cancer du sein
Octobre est traditionnellement associé aux couleurs chatoyantes de l'automne, mais ces dernières années, le rose est devenu emblématique du mois. Chaque année, "Octobre Rose" se concentre sur la sensibilisation au cancer du sein. Dans cet article, nous explorerons la signification d'Octobre Rose, pourquoi il est crucial, et comment vous pouvez vous impliquer.
1. Qu'est-ce qu'Octobre Rose ?
Maman sans notice vous rappelle qu'Octobre Rose est une campagne annuelle de sensibilisation au cancer du sein. Elle vise à augmenter la prise de conscience de la maladie, encourager les femmes à se faire dépister régulièrement, et lever des fonds pour la recherche. Partout dans le monde, des monuments sont illuminés en rose, et de nombreuses activités et événements sont organisés pour soutenir cette cause.
2. Pourquoi est-ce si important ?
Le cancer du sein est l'un des cancers les plus répandus chez les femmes. Selon l'Organisation Mondiale de la Santé, chaque année, plus de 2 millions de femmes sont diagnostiquées avec un cancer du sein, et près de 627 000 en meurent. C'est pourquoi le dépistage précoce et la sensibilisation sont essentiels. Le diagnostic précoce augmente considérablement les chances de succès du traitement.
3. Le dépistage : votre première ligne de défense
Se faire dépister est l'une des étapes les plus cruciales dans la lutte contre le cancer du sein. Le dépistage permet de détecter la maladie à un stade précoce, souvent avant l'apparition des symptômes. Il est recommandé que les femmes de plus de 50 ans se fassent dépister tous les deux ans. Cependant, si vous avez des antécédents familiaux, votre médecin pourrait vous suggérer de commencer plus tôt.
4. Comment pouvez-vous vous impliquer ?
Participer à Octobre Rose est plus facile que jamais. Vous pouvez :
- Participer à des marches ou des courses de charité dédiées à la sensibilisation au cancer du sein.
- Faire un don à des organisations qui se consacrent à la recherche sur le cancer du sein.
- Organiser des événements de sensibilisation dans votre communauté.
5. Propager le message
Outre les dons et la participation aux événements, une autre façon puissante de soutenir la cause est de propager le message. Parlez-en à vos amis, à votre famille, et sur les réseaux sociaux. Plus nous parlons du cancer du sein et de l'importance du dépistage, plus nous pouvons sauver de vies.
En conclusion, Octobre Rose est bien plus qu'un mois dédié à une cause ; c'est un mouvement mondial pour combattre une maladie qui touche des millions de femmes chaque année. En vous informant, en vous faisant dépister, et en soutenant la recherche, vous pouvez jouer un rôle crucial dans cette bataille.
"Je me rappelle très bien de ce mois de mai 2012. J’avais un peu oublié cette petite boule dans mon sein droit, repérée deux ans plus tôt. À l’époque, j’avais couru faire une mammographie : fausse alerte, rien à signaler. Sauf que cette fois, je ressens clairement cette masse ronde dans ma chair, je peux la toucher et… j’ai le sentiment qu’elle n’augure rien de bon.
Après une échographie et une mammographie pratiquées non loin de chez moi, à Cagnes-sur-Mer, on m’annonce que je dois subir une ponction pour pratiquer une biopsie. Je me souviens de la tête de l’infirmière et de sa réponse à mes questions pressantes : "Ça ressemble à un cancer". Dix jours plus tard, le sombre diagnostic m’est confirmé : "ça", est un cancer du sein de grade 3, plutôt avancé donc, non hormonodépendant. Ma mère est à mes côtés. Je pars dans un fou rire nerveux, je pleure aussi. Je pense à ma fille de 4 ans, je suis divorcée et je vis seule.
Redirigée vers le centre anti cancer Antoine Lacassagne à Nice, je tombe sur un oncologue qui m’expose tout de suite la situation, le parcours de soins auquel je dois m’attendre, et qui d'emblée me demande si je veux d’autres enfants. Ce n’est pas forcément la première chose à laquelle on pense dans cette situation.
J’ai 32 ans et, même si je ne peux jurer de rien, j’ai envie de mettre toutes les chances de mon côté
Aujourd’hui, avec le recul, je suis heureuse qu’on ait abordé le sujet. J’ai à l’époque 32 ans et, même si je ne peux jurer de rien, j’ai envie de mettre toutes les chances de mon côté, les traitements anti cancer pouvant entraîner une infertilité. J’accepte donc de faire congeler mes ovocytes, un acte médical très encadré en France, autorisé dans de rares cas, dont celui des maladies graves.
Début 2016, encore en rémission, l’envie d’un bébé se fait sentir. J’ai retrouvé un compagnon et je veux agrandir la famille. Évidemment, on me fait passer toute une batterie d’examens afin de vérifier que le cancer n’est pas de retour et une première FIV avec 3 de mes ovocytes congelés est pratiquée. Malheureusement, elle ne tient pas. Il me reste toujours 3 ovocytes à dégeler, une chance. Cette fois c’est la bonne ! En mai 2016, quatre ans pile après la découverte de la tumeur, je suis à nouveau enceinte. Ma joie est immense, je vis cela comme une revanche, c’est le début d’un nouveau chapitre.
La grossesse, la deuxième de ce type en France, s’est très bien déroulée
Je suis désormais l’heureuse maman d’une petite Clara née en janvier dernier. La grossesse, la deuxième de ce type en France, s’est très bien déroulée. Je continue d’être suivie médicalement, je passe une IRM tous les 6 mois environ pour parer à toute rechute. En témoignant, j’avais envie de partager mon bonheur et surtout, d’alerter sur cette possibilité de congeler ses ovocytes avant même le début des traitements. Bien sûr, chaque cas est différent. Bien sûr, il ne s’agit que d’une expérience. Mais, Mesdames, n’hésitez pas à poser la question si le sujet n’est pas automatiquement abordé. Osez penser à l’après."
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